Ambroise Paul Toussaint Jules Valéry est un écrivain, poète et philosophe français, né à Sète (Hérault) le 30 octobre 1871 et mort à Paris le 20 juillet 1945.
« Le monde ne vaut que par les extrêmes et ne dure que par les moyens.Il ne vaut que par les ultras et ne dure que par les modérés. »
« On se fait rarement rire seul parce qu'on se surprend difficilement soi-même. »
« Tout homme tend à devenir machine. Habitude, méthode, maîtrise, enfin - cela veut dire machine. »
« ...; La sainte impatience meurt aussi! »
« Les obstacles sont les signes ambigus devant lesquels les uns désespèrent, les autres comprennent qu'il y a quelque chose à comprendre.Mais il en est qui ne les voient même pas... »
« L'avenir n'est plus ce qu'il était. »
« La peinture permet de regarder les choses en tant qu'elles ont été une fois contemplées avec amour. »
« Le «déterministe» nous jure que si l'on savait tout, l'on saurait aussi déduire et prédire la conduite de chacun en toute circonstance, ce qui est assez évident. Le malheur veut que «tout savoir» n'ait aucun sens. »
« L'histoire justifie ce que l'on veut. Elle n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout, et donne des exemples de tout. »
« Ecrire en Moi-naturel. Tels écrivent en Moi-dièse. »
« Tendresse est tendance à se livrer en toute faiblesse à la douceur d'être faible. Mais d'où vient ce «plaisir»? Cette faiblesse, il est vrai, cet attendrissement - prépare un coup d'extrême force. »
« Quand on dit que les mêmes causes produisent les mêmes effets, on ne dit rien. Car les mêmes choses ne se reproduisent jamais - et d'ailleurs on ne peut jamais connaître toutes les causes. »
« Dans une société d'égaux, l'individu agit contre l'égalité. Dans une société d'inégaux, le plus grand nombre travaille contre l'inégalité. »
« Les livres ont les mêmes ennemis que l'homme : le feu, l'humide, les bêtes, le temps ; et leur propre contenu. »