« A la racine du mensonge se trouve l'image idéalisée que nous avons de nous-mêmes et que nous souhaitons imposer à autrui. »
« Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore. »
« Jetez vos rêves dans l'espace comme un cerf-volant, et vous ne savez pas ce qu'il rapportera, une nouvelle vie, un nouvel ami, un nouvel amour, un nouveau pays. »
« Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour. »
« Je fais reculer la mort à force de vivre, de souffrir, de me tromper, de risquer, de donner et de perdre. »
« L'adolescence est comme un cactus. »
« Seul le battement à l'unisson du sexe et du cœur peut créer l'extase. »
« Nous ne voyons jamais les choses telles qu'elles sont, nous les voyons telles que nous sommes. »
« La chair contre la chair produit un parfum, mais le frottement des mots n'engendre que souffrance et division. »
« Les chambres intérieures de l'âme sont comme la chambre noire du photographe. On ne peut y séjourner longtemps, sinon cela devient la cellule du névrosé. »
« Je crois qu'on écrit pour créer un monde dans lequel on puisse vivre. »
« Toute dépendance entraîne l'anxiété. Parce qu'on vit à travers un autre et que l'on craint de perdre l'autre. »
« La guerre : j'ai vu la précarité de l'univers créé individuellement, balayé par la folie collective. »
« L'art de la femme doit être un art né de la chair de la matrice et non des cellules du cerveau..., elle doit créer ce que l'homme a détruit originellement, ce monde de l'unité créé par Dieu et que la conscience trop fière de l'homme a ébanlé et divisé. »